J’ai passé ma soirée d’hier « Près du bouleau ». Trois voix m’ont transporté dans leur bel univers folk. Et je n’étais pas seul, loin de là. Nous étions une cinquantaine à la Maison de la Butte de Biez pour assister à leur ravissant concert, plein de poésie et de sensibilité.
Emmené par Fabienne Shaw, placée au centre de la scène, le groupe « By the Birch » a assuré un spectacle qui m’a paru bien trop court tant il était prenant et profond. Aux côtés de leur leadeuse, Nathalie Ninforge et Pascale Gorissen ont assuré une prestation sans faille, prenant pleinement leur place au sein du trio.
Ne quittant pas sa guitare, Fabienne a tenu le haut du pavé avec sa voix métissée, riche et chaloupée. À sa gauche, Nathalie, jouant de plusieurs instruments à corde, a fait merveille, mettant ses talents de musicienne et de guitariste au service du groupe. À sa droite, Pascale m’a impressionné à plus d’un titre. Une grande présence scénique. Un travail instrumental qui lui donnait une vraie singularité. Une voix vraiment marquante.
Oui, je l’avoue, j’ai particulièrement été touché par la voix de Pascale Gorissen. Parfaitement maîtrisée, elle m’a paru cristalline et d’une infinie douceur, portant chaque son avec une légèreté qui contrebalançait habilement la force et la puissance de celle de Fabienne Shaw. Somptueuse harmonie entre l’eau et le feu qui m’a parlé à l’âme et au cœur.
En alternant chansons en anglais et en français, « By the Birch » a donc proposé un concert « Cinq Étoiles » dont les thèmes ne m’ont pas laissé indifférent. L’amour et la solitude, les oiseaux et les arbres, autant de motifs propices à la rêverie et au lâcher-prise, si utiles dans notre monde tellement empreint de doutes et de questionnements.
Mais, à en croire l’enthousiasme des spectateurs présents dans la salle, je n’ai pas été le seul pleinement conquis. Les applaudissements, mesurés entre chaque morceau et nourris à la fin du spectacle, ont, en effet, poussé « By the Birch » à bisser deux fois, nous régalant de deux de leurs plus beaux morceaux.
Puis les applaudissements se sont arrêtés, la lumière s’est rallumée, les artistes se sont mêlées au public. Encore pris par mes émotions, je suis sorti de la salle, j’ai repris ma voiture et j’ai regagné l’avenue Félix Lacourt, des poussières d’étoiles plein les yeux et les poches remplies de fines lamelles d’écorce, beaux souvenirs d’un moment suspendu d’éternité.
*Merci à Philippe et à son équipe d’avoir mis sur pied cet événement musical de très grande qualité
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